La fresque fusionne des éléments du passé et du futur, mêlant des techniques artistiques contemporaines à la technologie. Elle intègre la réalité augmentée qui donne vie à la création picturale. L’objectif de cette fresque, est de faire écho au thème abordé par le Festival ZERØ1 : « Traces ». Cette œuvre d’art innovante est le fruit de la collaboration d’étudiants pluridisciplinaires issus des universités du réseau EU CONEXUS, intégrant cinq étudiants des universités de La Rochelle, Zadar et Bucarest. L’échange d’idées et de perspectives entre des étudiants d’horizons divers enrichit la profondeur et la portée créative du projet.
Issue d’un mode de vie nomade, Zoia découvre le graffiti aux Emirats Arabes dans son enfance, mais ne s'y initie que de retour en France à son adolescence. Elle fusionne immédiatement avec cette culture qui la sort de son parcours chaotique et en fait sa ligne de vie. Elle fait très vite partie du paysage graffiti français et entre dans divers crews à Paris et ailleurs. Malgré une pratique multidisciplinaire, elle à une appétence particulière pour les lettrages, étant pour elle, la base de l'appellation « graffeur ». Son engagement dépasse l’esthétique, et elle défend avec ferveur cette discipline dont la technique n'est pour elle pas appréciée à sa juste valeur et trop oubliée du paysage de l’art urbain populaire.
Elle s’implique vite dans de nombreux évènements et échanges hip-hop, en France et en Europe, menant d’abord la coordination des équipes de graffeurs et graffeuses et à la mise en place de projets mêlant toutes les pratiques du hip-hop aux cotés de différentes associations. En 2020 elle s’engage avec la Fédération de l’Art Urbain pour faire avancer la considération, la juridiction et l’archivage de ce milieu et continue à mener divers combats, comme la représentation des femmes ou la reconnaissance des droits des artistes urbains.