Ismahane Poussin, graphiste et exploratrice de techniques créatives, a uni l'ancien et le nouveau dans son projet Wage Against the Machine. Se lançant dans l'inconnu du tricot jacquard sur une vieille machine des années 70, elle l'a transformé en un outil de création de caractères rudimentaires. Inspirée par la photographie et le gout du kitch, Ismahane a fusionné l'esthétique du tricot avec sa maîtrise de la typographie, créant ainsi des écharpes à motifs portant des messages subversifs sur la fast-fashion.
Ismahane Poussin, graphiste et exploratrice de techniques créatives, a uni l'ancien et le nouveau dans son projet Wage Against the Machine. Se lançant dans l'inconnu du tricot jacquard sur une vieille machine des années 70, elle l'a transformée en un outil de création de caractères rudimentaire. Inspirée par la photographie et le gout du kitch, Ismahane a fusionné l'esthétique du tricot avec sa maîtrise de la typographie, créant ainsi des écharpes à motifs portant des messages subversifs sur la fast-fashion.
Ismahane est une artiste et/ou designer pluridisciplinaire française basée à Paris, diplômée d’un BTS design graphique à l’école Duperré puis d’un DSAA design typographique à l’école Estienne.
Travaillant souvent sur plusieurs mediums simultanément, traditionnels ou digitaux, elle a une démarche artistique exploratoire, nourrie d'une éternelle curiosité. Elle croit aux rencontres entre différents domaines et à l'expérimentation de nouveaux procédés. Ses questionnements graphiques principaux s’axent autour de la limite des différents médiums et de comment créer en se fixant des contraintes, des règles du jeux. C’est dans la lignée de ces questionnements qu’elle consacre une grande partie de sa pratique au tricot sur une machine à tricoter hackée, avec laquelle elle explore la frontière entre dessin de caractère et motifs.
Enfant d’internet, elle est très tôt attirée, voire fascinée, par l'esthétique naïve et vibrante des premiers ordinateurs. Ces images des débuts de l’ère digitale ne la quittent jamais et constituent sa principale source d’inspiration. Elle s’intéresse également aux contres-cultures visuelles comme le fanzine, l’art brut, et l’univers graphique des musiques post-punk & électroniques.
Ce sont ces esthétiques low-fi qui ont également contribué à sa passion pour la maille - medium auquel on peut prêter des caractéristiques et une histoire communes aux fondements de l’ordinateur.
De toutes ces inspirations découlent une identité graphique riche d’une multiplicité de formats, de supports, de mediums et de techniques, amenant vers des éléments visuels travaillés à l’extrême. Elle aime amener par son travail une réflexion et une interprétation personnelle de lae lecteurice, créant entre elle et elleux un dialogue semblable à ceux qu’elle aime mener dans sa vie quotidienne.